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Camille Goujon

My name is Dusty
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My name is Dusty

My name is Dusty Vidéo, 2004-2008 Réalisation Camille Goujon ​ Court métrage de fiction documentaire Filmé en Californie (Los Angeles et Owens lake) et en Russie ( Nijny-Novgorod, Dzerjinsky, Bolotnikovo) entre 2004-2008. Langue : français, Russe et Américain, Sous titre : anglais ou français, Format : 4/3, Durée : 13’49, Produit avec l’aide de Culturesfrance, Bourse Villa Medicis Hors les Murs 2007. Californie, 1913 : un lac de 180km2 est asséché par la diversion de sa source vers Los Angeles. Pendant près de 100 ans, le lac sec souffle une poussière pleine d'arsenic sur l'Ouest des U.SA. Russie, 2005 : un lac disparaît soudainement en une nuit. Les Russes soupçonnent les Américains d'avoir creusé un tunnel pour voler leur eau.Pendant ce temps, Los Angeles installe des fontaines au fond du lac sec afin de le ré-inonder. Où ont-ils trouvé l'eau? Un long métrage est en cours de réalisation. My name is Dusty est un court métrage de fiction qui s'inspire de faits réels. Deux lacs disparaissent à cent ans d'intervalle en deux points du globe diamétralement opposé : l’un en Californie l’autre en Russie. Ces deux lacs sont liés entre eux par un mythe contemporain né dans l’esprit des villageois Russes : les Américains auraient asséché leur lac en creusant un tunnel jusqu’aux USA. La babouchka qui crie dans la forêt: « les Américains, c’est les Américains qui ont pris l’eau du lac ! » en menaçant de sa scie un envahisseur imaginaire, est la seule à être lucide sur les conséquences de la globalisation. Elle m’a convaincu de relier les deux lacs en une même histoire. D’un point de vue sociopolitique, il est symptomatique de constater que les anciennes peurs liées à la guerre froide préexistent actuellement dans une guerre de l’eau. À partir des témoignages authentiques des Russes et des Américains ce film télescope l'espace et le temps pour produire une fiction. L'opposition est-ouest est matérialisée par un aqueduc qui permet aux Américains d'irriguer le désert en pompant l'eau Russe, qui se révèlera être toxique...
tectonique
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HOLLYWATER

HOLLYWATER

Réalisation Camille Goujon 2011 Dessin animé Hollywater fait référence à Hollywood, temple de l’artifice, qui fait oublier à ses visiteurs que cette ville, installée en plein désert, souffre du manque d’eau. Holy water, signifie également : eau bénite, or si l’eau est toujours sacrée à Los Angeles son Dieu est désormais celui de l’économie de l’eau. Hollywater est également une interprétation de cette autre capitale de la société du spectacle où l’argent coule à flot, où l’eau vaut de l’or : Las Vegas. Cette usine d'embouteillage est une version contemporaine du porte-bouteille de Duchamp fantasmé en machine érotique. The title “Hollywater”, refers to Hollywood, the temple of Artifice, which makes its visitors oblivious to the fact that the city, set in the middle of a desert, suffers from a lack of water. Hollywater also evokes “holy water”. But if water is sacred in Los Angeles, the city’s god is less the god of water than the god of the water industry. In the last few years, my artistic work has been centered on the water industry and urban planing in the city of Los Angeles. This megalopolis diverts the water it needs, from once fertile regions, by means of large aqueducts that run over hundreds of miles. Los Angeles is nothing but a giant bottling- and bottleneck-factory. The Hollywater installation is also an image of another capital of the society of spectacle, where money flows freely and water is worth its weight in gold: Las Vegas. While the local inhabitants line up in the “Waterstores” to fill their bottles with drinking water, the tourists line up in casinos to fill their pockets with liquid funds. On the other side of the mirror, the water level of Lake Mead continues to drop drastically. Such observations inspired me to create a bottling factory transformed into a casino. This cartoon symbolises the ever-repeated circuit of a drop of water, as described by geographer Elisée Reclus in Histoire d’un Ruisseau: the bottles fall from the clouds, hurtle down the mountains, fall into a dam, flow into the city where they go round and round on the game cloths of the “CASI NO WATER”, before being greedily gulped down by a man and a woman. The woman gives birth to small bottles, while fizzy water comes out of the man’s bottle-bottom. The couple is a symbol for the sex industry: the “PIPE SHOW”. This factory is a modern version of Duchamp’s bottle-holder, fantasized into an erotic machine. On the crest of one of the moutains of this temple of Waste, the HOLLYWATER sign stands out.
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